Quelle place pour le corps en psychothérapie ? Association Divan et Rando! Une approche intégrative incluant psychothérapie et activité physique avec la marche nordique

Quelle place pour le corps en psychothérapie?

Etayée sur la pensée phénoménologique et la psychosomatique relationnelle, l'approche proposée s'intéresse à l'expérience corporelle en intégrant une dimension affective et cognitique et non uniquement organique. Cette approche est phénoménologique et se retrouve pleinement dans la psychosomatique relationelle.

Le corps est en effet en relation avec l'environnement dans une expérience subjective et il s'agira d'aller à la rencontre subjective de son corps, d'en faire l'expérience en éprouvant, identifiant son espace autour du corps et en rapport avec celui-ci.

Le mouvement permet d'aller saisir cette écologie corporelle qui touche le corps dans ses dimensions représentationnelles.

La première instance du travail psychothérapeutique part du corps réel en médiation corporelle.

La seconde partie psychanalytique vise à la mise en représentation avec l'analyse

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L'approche psychothérapeutique d'inspiration psychanalytique ne s'oppose pas à l'approche phénoménologique mais la complète dans son aspet humaniste. Elle viendra en permettra de renforcer le Moi par le travail de représentation psychique, la mise en mot. Elle instaure le travail du penser sur la symptômatologie de l'agir, propre aux passages à l'acte, aux désintrications pulsionnelles et aux psychosomatisations, entre le réel du corps et l'imaginaire du fantasme.

Ces thérapies sont particulièrement appropriées dans les cas suivants :

L’expérience corporelle vécue est élaborée par la parole, dans l’interface du corps et du Moi.

Les impasses et les resubjectivations

La psychosomatique relationnelle aborde les problématiques de l’impasse et du conflit psychique dont la base est le conflit relationnel (et non intrapsychique).

La médiation corporelle permet justement de repérer les points de tension et de résistance en partant du corps réel avec l’exploration corporelle pour aller vers un corps imaginaire, le non-lien faisant défaut à la fonction imaginaire.

Pour la psychosomatique relationnelle, c’est grâce à l’inter qu’on comprend l’intra. Un des axes majeurs de la psychosomatique relationnelle est d’amener la subjectivation et plus précisément d’amener à relancer une dynamique de subjectivation à partir du corps : il s’agit de dynamiser les ressources avec la fonction imaginaire (le jeu, le rêve et l’affect) en partant du corps propre et en allant de la projection sensorielle vers la projection fantasmatique et la subjectivation.

L’espace corporel est un espace onirique

et comme espace onirique un espace d’actualisation des conflits.

Pourquoi le corps ? D’abord c’est à partir du corps que se déploie l’imaginaire d’où l’intérêt de travailler avec le corps en médiation corporelle notamment dans le cas de défaillance de ces fonctions de symbolisation. Ensuite, le corps est un espace de projection dans lequel transparait justement les blocages et les douleurs et qui permet de redonner au symptôme sa propre représentation.

Un des autres axes majeurs de la psychosomatique relationnelle est de dynamiser la circularité.

Pour Freud, le symptôme a une cause linéaire (entre le conflit psychique et le symptôme).

Il est possible de le penser autrement de façon circulaire (et non causale) entre le corps (pathologie), le fonctionnement (névrotique - avec la somatisation et le conflit – et adaptatif – avec l’impasse et la pathologie organique avec le maintien du refoulement, exemple on ne rêve pas et on tombe malade) et la situation relationnelle et avec le corps comme point de départ.