Walk Thérapie - Association Divan et Rando! Une approche intégrative incluant psychothérapie et activité physique avec la marche nordique
Ecotérapie - Psychothérapie intégrative :
Plusieurs techniques thérapeutiques entremélées
La psychothérapie par la marche : par et dans le mouvement
C'est une thérapie basée sur la parole et le corps et visant le mouvement.
La pulsion viatorique, venant du pied comme point de contact avec la terre - mère permet, avec la marche de mettre en mouvement cette pulsion qui cherche à s'apaiser d'un état d'excitation.
La marche est de plus un processus répétitif, mélangeant régression (retour en arrière, retour à la terre) et défusion par ce pas qui s'élève. En ce sens la marche est toujours assurée. Un pied sécure tient l'autre pour qu'il puisse s'élever, tenu loin de la terre.
Marcher côte à côte est un aménagement thérapeutique qui reprend le face à face des fauteuils avec la possibilité de tourner le regard vers le psychanalyste pour trouver un appui mais sans exclure la technique du divan avec un hors du champ du regard. La position n'est plus allongée et le corps n'est plus autant supporté, le mouvement lié à la marche accentuant appui et séparations.
"La pulsion viatorique (...) permet au sujet d'habiter et de se mouvoir sans s'égarer dans l'infini de cet espace". Freud en Italie, Psychanalyse du voyage A. et G. Haddad page 28 Hachette Littérature
L'alternance bilatérale simultanée que nous pouvons retrouver dans les thérapies de mouvements oculaires de type EMDR se mêle au paysage environnant lequel servant de support subliminal aux associations libres et au libre court de la parole. L'alternance bilatérale l'adapte entièrement aux symptômes tels que l'angoisse ou le traumatisme.
Les bienfaits de la marche sont aujourd’hui largement reconnus. L’activité physique permet au corps la production de sérotonine et de dopamine, neurotransmetteurs du bien-être avec effet d’antidépresseur.
Les pathologies de la marche sont hélas aussi fréquentes.
Pourquoi n’arrive-ton plus à se lever le matin ? Pourquoi est-on bloqué ? Qu’est-ce qui fait qu’on n’arrive plus à mettre un pied devant l’autre ? Pourquoi tombe-t-on ? Vers quoi aller ? Avec le corps, les pathologies du mouvement et de l’équilibre sont tellement fréquentes : douleurs, entorses, fractures, tendinites, entorses, luxations, arthroses, etc. sont des blessures que l’on trouve lorsque la charge est devenue trop lourde. Quand les ancrages et les appuis défaillent, le corps ne se supporte plus.
L’équilibre n’est plus assuré mais perturbé.
Le neuropsychiatre Boris Cyrulnik résume la walk thérapie ainsi : “L’action, l’affection et la mentalisation (processus par lequel nos émotions sont transformées en pensées) sont nos tranquillisants naturels prescrits lors d’une marche.”
La marche est thérapeutique en soi. Elle est aussi un outil que l'o peut adapter à la psychothérapie. Apparue depuis une dizaine d'année aux Etats-Unis, la thérapie par la marche transforme les espaces verts en cabinet. Le psy marche à côté du patient.
La marche thérapeutique est une thérapie basée sur la parole et sur le corps : le mouvement est l' outil principal, visant à dans une circularité soma-psyché.
Il s'agit d'inclure le mouvement à la parole.
Marcher côte à côte est un aménagement thérapeutique qui reprend le face en face des fauteuils avec la possibilité de tourner le regard vers le psychanalyste pour trouver un appui mais sans exclure la technique du divan avec un hors du champs du regard. La position n'est plus allongée et le corps n'est plus autant supporté, le mouvement lié à la marche accentuant appui et séparations.
Il s'agit d'inclure le mouvement à la parole.
Marcher côte à côte est un aménagement thérapeutique qui reprend le face en face des fauteuils avec la possibilité de tourner le regard vers le psychanalyste pour trouver un appui mais sans exclure la technique du divan avec un hors du champs du regard. La position n'est plus allongée et le corps n'est plus autant supporté, le mouvement lié à la marche accentuant appui et séparations.
L'alternance bi-latérale permet de faire de la marche un outil adapté au symptômes liés à l'angoisse ou au trauma. Le travail sur la respiration permet de travailler en cohérence cardiaque. L'espace extérieur est utilisé comme enveloppe psychique, stimulant tous les sens.
Les séances de Walk Thérapie sont possibles en ligne.
Du réflexe archaïque à la marche du corps qui se porte, c’est toute une aventure, c’est toute notre aventure, celle de notre individualité et de notre humanité. A la base du mouvement de la marche et plus largement de la vie, c’est une histoire d’équilibre. Et de déséquilibres.
La construction du corps en mouvement se construit dès la vie intra-utérine. La sensori-motricité qui se développe dans les premières années de vie est la mise en liaison du mouvement avec la réception sensorielle, notamment la vision et l’audition, et propriosensorielle. Déjà, dès les premières heures qui suivent la naissance, le corps est déjà bien dans une capacité de mouvement, dans une pulsion d’autoconservation au service de la vie. Les réflexes archaïques sont nombreux et en rapport avec la possibilité d’un danger (le réflexe du cou avec la rotation de la tête du côté du déclencheur et plus tard le réflexe d’orientation avec le corps tout entier, le réflexe de Moro avec l’ouverture des bras en croix suivi d’un réflexe d’agrippement face à un danger etc) mais aussi réflexe de nourrissage avec les comportements automatiques de fouissement, de reptation et de succion qui pousse le bébé à s’orienter jusqu’au sein de la mère.
Au-delà du réflexe de survie sensoriel et tonico-sensoriel et de survivance automatique commun à tous les mammifères, ces réflexes-là sont aussi et surtout une recherche de contact. Dès le départ, l’importance de la relation apparaît, intrinsèque à celle de la survie dans ses besoins primordiaux.
Qu’est-ce qui pousse le bébé à vouloir marcher et se relever sur ses deux pieds ? Nous l’avons vu, dès les premières heures de vie, le bébé va chercher le contact. C’est donc pour rejoindre l’autre qu’il va avoir plus tard le désir de marcher. L’autre est à entendre au sens large de l objet pulsionnel : rejoindre le parent dans une autre pièce, atteindre le biberon sur la table, aller vers les bras du parent qui dans les meilleures situations est là à lui tendre les bras lors de ses premières tentatives de marche en équilibre mais aussi partir à l aventure découvrir le monde. Pour se mettre en appui, pour pouvoir se relever, il faut aussi qu’il ait eu un modèle pour vouloir faire de même et qu’il ait été accompagné lui-même, tenu, rythmé, bercé dans des expériences de portages et de contact suffisamment rassurantes pour s’oser à un détachement progressif de l’omnipotence primaire, période dans laquelle le bébé ne distingue pas le moi et le non-moi. Ramper, se retourner, s’assoir puis plus tard se déplacer dans l’espace en équilibre et en harmonie des gestes est toute l’aventure de l’individualité. La marche commence alors à ne plus être un réflexe automatique mais un désir. Le bébé est d’ailleurs très créatif en ce sens, il peut ramper, rouler, se tenir, etc. pour arriver enfin à ses fins. La marche n’est qu’en apparence acquise vers un an.
Toute sa vie durant, l’être humain aura à répéter revivre ces expériences de jeux d’équilibre et de déséquilibre dynamiques. Qu’est ce que l’équilibre ? Un état de tension neutre ou nul entre des forces opposées. Le principe de constance en psychanalyse répond à cette loi d’homéostasie de régulation dans un principe dynamique. Pour se porter il faut éprouver de la légèreté dans sa verticalité et non de la lourdeur dans un conflit. Les bienfaits de la marche sont aujourd’hui largement reconnus. L’activité physique permet au corps la production de sérotonine et de dopamine, neurotransmetteurs du bien-être avec effet d’antidépresseur.
Les pathologies de la marche sont hélas aussi fréquentes.
Pourquoi n’arrive-ton plus à se lever le matin ? Pourquoi est-on bloqué ? Qu’est-ce qui fait qu’on n’arrive plus à mettre un pied devant l’autre ? Pourquoi tombe-t-on ? Vers quoi aller ? Avec le corps, les pathologies du mouvement et de l’équilibre sont tellement fréquentes : douleurs, entorses, fractures, tendinites, entorses, luxations, arthroses, etc. sont des blessures que l’on trouve lorsque la charge est devenue trop lourde. Quand les ancrages et les appuis défaillent, le corps ne se supporte plus.
L’équilibre n’est plus assuré mais perturbé.
Psychothérapie par la marche :
en extérieur sur Avignon Centre (bord du Rhône)
et Bollène (bord du Lez) ou en ligne (téléphone ou visio)
La marche comme un outil thérapeutique pour dénouer les tensions et agir sur le stress.
* Psychothérapie par la marche : C'est une thérapie basée sur la parole et le corps et visant le mouvement. L'alternance bilatérale simultanée que nous pouvons retrouver dans les thérapies basées sur les mouvements oculaires de type EMDR se mêle au paysage environnant lequel servant de support subliminal aux associations libres et au libre court de la parole. L'alternance bi-latérale l'adapte entièrement aux symptômes tels que l'angoisse ou le traumatisme. Un travail sur la respiration permet de travailler en cohérence cadiaque.
L'espace extérieur est utilisé comme enveloppe psychique.
Marcher côte à côte est un aménagement thérapeutique qui reprend le face en face des fauteuils avec la possibilité de tourner le regard vers le psychanalyste pour trouver un appui mais sans exclure la technique du divan avec un hors du champs du regard. La position n'est plus allongée et le corps n'est plus autant supporté, le mouvement lié à la marche accentuant appui et séparations. Une première séance en cabinet ou en ligne permettra de questionner ensemble l'utilité thérapeutique de cette psychothérapie, de façon ponctuelle ou régulière. Pour plus d'information : www.un-divan-en-provence.fr
* Hypno-rando : Il s'agit d'associer la marche et des étapes de ateliers d'hynose zen sur le long du parours. Gestion du stress, gestion des émotions, relaxation profonde, réalisation d'objectif etc.)
* Psychothérapie en extérieur : le samedi sur RDV Avignon bord du Rhone - Barthelasse OU Colline des Mourgues à Villeneuve les Avignons OU Bollène bord du Lez
* Atelier de groupe en extérieur : le samedi sur RDV sur Avignon Colline des Mourgues ou en ligne. Groupe limité à 6 personnes. Ateliers thématiques voir programme sur www.groupanalyse-intégrative.fr
"Marie Cécile : "J'hésite : j'y vais ou pas. Je me retiens car j'ai peur. Si j'y vais, que va-t-il se passer? J'ai tellement peur que je suis figée dans cette peur, que je m'empêche d'y aller. Je n'ose quelque chose que lorsque je n'y pense pas. Si je réfléchis, je ne bouge pas".
Moi : "J'y vais? Où? C'est le mouvement d'aller vers. Vers quoi? L'inconnu.
(...) Cela pourrait se traduire par "j'aimerais tellement m'avancer, aller vers l'inconnu et qu'il s'intéresse à moi, mais jamais je ne pourrais ainsi mettre en avant mon désir, je reste dans l'éternelle hésitation".
Michel Galasse, Mouvement et travail corporel en psychanalyse, Les corps analysants, Dangles Editions, 2012,
p.42, 43.


La pulsion viatorique
"La pulsion viatorique (...) permet au sujet d'habiter et de se mouvoir sans s'égarer dans l'infini de cet espace".
"En définitive, toute pulsion implique une activité, mouvement, déplacement, marche.
Cela nous conduit donc à poser l'existence d'une cinquième pulsion, plus fondamentale que les quatre autres puisqu'elle en est la condition, la pulsion viatorique, pulsion de la marche et du voyage. Quels en seraient les paramètres? La poussée provient de l'énigmatique appel de l'Ailleurs, de l'Inconnu, de l'Autre, que l'homme perçoit du fait même d'être sans cesse aiguillonné par le signifiant et la parole. L'objet en jeu de cette singulière pulsion serait l'espace lui-même, que la pulsion découpe en boucles. Le voyage commence par un départ, arrachement angoissant à un lieu d'origine. Mais comme de nombreux auteurs l'ont noté, le retour se trouve implicitement inscrit en ce départ. Cette boucle enserre en son centre le noyau de l'énigme, la cause véritable du voyage dont le dévoilement ne s'effectue qu'à postériori et qui marquera de son empreinte la vie du sujet"
Freud en Italie, Psychanalyse du voyage A. et G. Haddad page 28 Hachette Littérature
La pulsion viatorique, venant du pied comme point de contact avec la terre - mère permet, avec la marche de mettre en mouvement cette pulsion qui cherche à s'apaiser d'un état d'excitation.
"Il y a des rêves de paysages ou de localités qui sont accompagnées de la certitude exprimée dans le rêve même : "j'ai déjà été là"
Freud en Italie, Psychanalyse du voyage A. et G. Haddad page 57, Hachette Littérature
L'émotion esthétique, chamboulement biochimique du dehors au dedans
Le voyage conjugue quête du grand Autre à l'émotion esthétique. Cette émotion s'éprouve dans le corps, le plaisir ressent pouvant même aller jusqu'à des troubles tels des malaises, des bouffées de chaleur et autres manifestations corporelles. C'est la même chose avec le coup de foudre où le contact oculaire procure un chamboulement biochimique, du à l'augmentation de l'ocytocine et de la dopamine.
La rencontre se fait donc par un trouble dont la source est extérieure et qui transperce l'enveloppe corporelle pour venir remplir. Cette expérience sensitive est à relier aux moments constitutifs de l'être humain et plus spécifiquement aux premiers éprouvés de la petite enfance où le bébé fixe le regard de sa mère laquelle lui renvoie un miroir de sa propre image qui est en train de se constituer.
L'individuation
C'est à 18 mois que le bébé se reconnaîtra dans son image, qu'il se verra dans la possibilité d'être "Je" dans un processus d'individuation. Puisqu'il est donc une personne, il pourra alors expérimenter le stade suivant, celui du "Non!" L'expérience du miroir peut être traumatique quand l'image renvoyé de soi n'est pas sécurisante.
Si la mère n'est pas "suffisamment bonne", il n'aura pas la capacité de pouvoir être seul et sera dépendant des objets avec lesquels il entretiendra une relation de dépendance existentielle. On peut évoquer l'angoisse de morcellement psychotique comme exemple.
Le voyage suppose l'expérimentation de cette fracture entre soi et l'extérieur.
La pulsion viatorique, venant du pied comme point de contact avec la terre - mère permet, avec la marche de mettre en mouvement cette pulsion qui cherche à s'apaiser d'un état d'excitation.
Toucher le sol, ne plus le sentir, le retrouver de nouveau est un mouvement que l'on peut rapprocher du For Da, l'absence en la présence de la mère, l'objet devenant permanent dans le symbolique. Si l'objet est toujours là, on peut s'éloigner sans risquer d'être anéanti.
La marche est de plus un processus répétitif, mélangeant régression (retour en arrière, retour à la terre) et défusion par ce pas qui s'élève. En ce sens la marche est toujours assurée. Un pied sécure tient l'autre pour qu'il puisse s'élever, tenu loin de la terre.
"La pulsion viatorique (...) permet au sujet d'habiter et de se mouvoir sans s'égarer dans l'infini de cet espace".
Freud en Italie, Psychanalyse du voyage A. et G. Haddad page 28 Hachette Littérature
L'Autre
C'est dans le signifiant, le symbolique, que l'enfant peut enfin quitter sa mère, sans risque pour l'enfant de quitter ce corps maternel.
Ce grand Autre, qui n'est pas soi, barre le corps de la mère en se posant comme tiers séparateur face à la possibilité de la mère toute puissante et participant de ce fait au destin psychotique pour l'enfant.
Inquiétante étrangeté
Le voyageur éprouve dans son périple à la fois du morcellement et le sentiment d'unité dans une image unifiante entre l'extérieur et l'intérieur.
Le voyage est l'expérimentation de cette inquiétante étrangeté inversée. L'inquiétante étrangeté est en psychanalyse ce sentiment d'étrange dans le familier, ces éléments du refoulé faisant retour.
« L’inquiétante étrangeté surgit quand quelque chose s’offre à nous comme réel. »
Freud, L'inquiétant familier
Marcher, c'est être en mouvement.
Marcher, c'est se détacher
L'autonomie passe par un apprentissage : celui de la marche. Se tenir debout, c'est avoir acquis équilibre et force musculaire. Dans la pré-locomotion, le bébé va se retourner d'abord sur le dos, puis sur le ventre, enfin marcher à quatre pattes. Peu à peu, le corps quitte ses appuis, nécessaires au départ pour qu'en suite le bébé puisse tenir seul. Tenir debout, c'est se soulever et savoir se tenir en équilibre. Dès qu'il sera assez assuré, le bébé va devenir un vrai petit explorateur et partir à l'aventure de son environnement. Il pourra aller vers l'arrière, monter des marches.
Le premier pas, c'est le pas vers la liberté. Les premiers pas se font vers un an. La marche est en lieu avec la capacité de percevoir son corps dans un espace et d'avoir acquis la confiance suffisante pour s'y aventurer. C'est avoir la capacité de se situer et de se mouvoir dans un espace. Il faut donc avoir déjà acquis la capacité de se percevoir soi-même et la marche est associée à l'image inconsciente du corps.

Marcher c'est pouvoir déjà se détacher de.
Le bébé passe par un stade de fusion et d'unité avec la mère et va entrer dans un processus de séparation-individuation. Les phases d'appui et les phases d'oscillation se succèdent, entre appui et sans appui sur le sol qui créent le mouvement. Le bébé ne peut pas avancer s'il ressent une impression de chute, de déséquilibre. C'est ce qui donnera les ressentis anxiogènes de certains face au vertige.
Comment avancer si l'on n'a pas été "suffisamment" tenu? La marche est un mouvement visio spacial qui est associé au repérage dans l'espace.

Marcher, c'est se situer
Prenons un sentier de randonnée balisé, un autre non balisé. Pour avancer sur le premier, il faut suivre les repères, les bords du chemin, les balises, un cadre contenant. Quand il n'y a pas ce cadre, quand le sentier sera non balisé, l'affaire est autre. Il s'agit d'avoir un sens de l'orientation, c'est à dire la possibilité de se créer une image mentale et de voir la route sans qu'elle soit là, face à nous. Il en sera de même d'ailleurs dans le cas de l'orientation professionnelle ou scolaire.
Quelle route prendre?
Il s'agit donc à la fois d'analyser à la fois les repères extérieurs et son propre corps. Ne plus savoir se repérer, perdre sa route, c'est ne plus situer son corps de façon sécure dans un espace. L'environnement devient inquiétant, alors qu'il était pourtant familier.






La pulsion en psychanalyse
La pulsion est un concept essentiel en psychanalyse, au coeur de la libido.
Le mot pulsion vient du latin pulsio et de l'action de pousser, pellere, pulsum).
La traduction allemande est Trieb. La pulsion est une force psychique liée à une source d'excitation constante dans le corps qui cherche à atteindre un but : la satisfaction, par le principe de plaisir.
La pulsion atteint son but de décharge par des objets au moyen d'une boucle organe - objet - corps.
La pulsion orale est liée à la bouche, la pulsion anale à l'anus,
la pulsion scopique aux yeux, la pulsion invoquante à l'ouie.
"Mais qu'en est t-il de l'espace indéfini et infini, ligne de fuite de l'horizon, immensité vide du désert ou de l'océan?
Cet espace-là n'est pas pensé par le concept pulsionnel habituel.
La pulsion viatorique comble cette lacune, elle introduit dans le champ psychique la catégorie de l'espace comme figure première et privilégiée du grand Autre, elle permet au sujet d'habiter et de se mouvoir sans s'égarer dans l'infini de cet espace".
Freud en Italie, Psychanalyse du voyage
A. et G. Haddad page 28 Hachette Littérature


Le mouvement alterné de la marche permet un rééquilibrage du corps. La marche, c'est le pied mais aussi l'équilibre par les bras.
Endorphine et anti-stress
Les endorphines sont des hormones sécrétées au niveau du cerveau par l'hypophyse et l'hypothalamus. Elles ont un effet antalgique (agissant sur la fatigue), anxiolytique (agissant sur le sommeil) et bénéfique sur le transit intestinal. Les endorphines apparaissent après 30 mns d'exercice et leurs action continuent après l'effort.
La marche permet de dénouer les tensions et a une action directe sur le stress.

"Marcher se décline sous des formes infinies. L'idée est ici de mettre le groupe en marche par une mise en marches des personnes. On marche un peu comme on respire, pour trouver ce qui manque, dit Daniel Dobbels. Marcher en s'enracinant, en ancrant le corps et le sol, en percutant le sol, marcher comme un éléphant, comme un sumo, lourdement et lentement, marcher en piétinant. Ceci est la marche du terrien, la marche de la terre. En marchant de la sorte, je prends conscience de mes pieds, de mes jambes, de mon basin. Puis, marcher léger, découvrir la marche lunaire, en apesanteur, le pas de la ballerine, se sentir tiré vers le haut, devenir aérien. Puis découvrir la marche du feu, devenir explosif, marcher sur des braises, rebondir énergiquement, accélérer. Enfin, devenir mobile comme le filet d'eau, oser chercher la marche fluide, s'écouler librement, presque glisser. C'est alors que l'on joue l'alternance du feu, de la terre, de l'eau et de l'air."
M.Gallasse, Mouvement et travail corporel en psychanalyse, Les corps-Analyste, Ed.Dangles, 2012, p.144
